Sous l'encre de ta plume, j'aurais aimé être ton fils
Le temps passe, amnésique que tu es, m'oublies-tu ? Je serais curieuse de savoir comment tu es, dans ta secte, mais aussi comment est ton esprit, vagabonde-t-il au coeur de la campagne, ou au coeur de la cité méditerranéenne?
Le temps, toujours le temps, qu'est ce le temps? Prendras-tu le temps de me revenir ? Ne peux-tu pas le briser, ne serais-ce que pour une journée, une après-midi, une heure, nous conter nos malheurs, espérer notre bonheur, quoique bien grand mot que celui la..
Le temps s'écoule, des étoiles s'éteignent, d'autre se crééent, mais elles sont toujours aussi magnifiques, n'est ce pas? Cependant, suis-je seule à leur trouver un intéret moindre, face à cette contemplation solitaire? Et c'est dans cette atmosphère que mon animal intérieur se réveille, s'agite, perd son orientation, et face à la clarté lunaire, crache son hurlement.
Que ressens-tu au fond de toi? Entends-tu mes cris? Eprouve-tu le frissonnant courant d'air quand tu te retrouve face à toi même?
Je sais que tu es là, mais j'aimerai que tu sois là. Lorsqu'une cruche, forgée au thermostat idéal, n'est plus en présence de son égal, fissures ne tardent pas à apparaître.
Il fut un temps, où.. mais ce temps est révolu, je ne veux plus, on apprend toujours de nos erreures, la preuve, je suis incapable de la recommencer.
Alors j'attends, mon âme patiente, rêve, se questionne, rigole d'une soirée d'été prévisible (ou pas..), mais est surtout pressée..
Bientot, le retour des ces bouts de soulagement qui ont encombrés nos poches de jeans, nos bureaus... Le plus vite possible de ma part, dès que lieu de solitude et reflexion solitaire pourront être comblés sans que j'en sois chassée.
Reviens vite, ... !
PS: il me manque un accès, une curiosité que je ne peux assouvir, un désir que je pourrais réaliser. Il a changé la porte d'entrée, mais l'amnésique n'a pas donné les clefs.